Iran

On a en Occident une image noire de l'Iran, qu'on imagine comme un pays fermé et radical, sous la coupe d'un islam intransigeant, terroriste et complotiste. On a oublié la Perse et son rôle historique majeur dans l'histoire, l'Iran ouvert et poête d'avant la révolution islamique en 1979, pour ne plus retenir que le radicalisme de quelques ayatollahs, accentué par la propagande américaine.
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Outre la beauté du pays, qu'on savait, on a tous été subjugués par l'ouverture et le dynamisme dont fait preuve ce pays, malgré 40 ans de gouvernement islamique et une guerre Iran-Iraq qui a duré 8 ans et causé la mort d'un million de personnes, 500 000 de chaque côté, militaires et civils confondus. Cela reste un traumatisme en Iran (ci-dessous, images de martyrs de la guerre, qu'on voit dans toutes les villes) à l'instar de la grande guerre chez nous. D'autant que l'Irak a reçu le soutien de la quasi-totalité de la communauté internationale, tout l'Occident, mais aussi de l'URSS et des pays arabes.

La lassitude gagnera tout le monde, un cessez-le feu sera signé en 1988, sans vainqueur ni vaincu, avec retour aux frontières de 1975! Un million de morts, des centaines de milliers de blessés, des destructions à n'en plus finir, pour rien, par le seul caprice d'un dirrigeant malade et mégalomane, Saddam Hussein, et par la légèreté irresponsable et indifférente de la communauté internationale. 

Car malgré l'horreur, les iraniens sont restés un peuple joyeux et d'une gentillesse exceptionnelle. Certes les femmes portent le voile, certaines portent l'habit traditionnel, ne laissant voir qu'une partie de leur visage, d'autres un voile léger, coloré et élégant, revu et corrigé par la mode. Et toutes sourient, disent bonjour aux touristes, pas si nombreux, aiment se faire photographier avec eux, sur leurs portables ou ceux des promeneurs. C'est un délice de voir leur bonne humeur, de voir les enfants qui les suivent partout, de voir les pères présents aux enfants de façon surprenante. 

L'Iran a séduit tout notre groupe. Le 19 mai était le jour des élections présidentielles. Des panneaux d'affichage partout, des débats à la télévision, certains très durs. Au bout du compte, le peuple iranien a renouvelé massivement le mandat du président sortant, qui prône une certaine ouverture, et qui est plébiscité par les jeunes et les villes. La ville de Téhéran a voté Rohani à plus de 80% !
En même temps, l'américain Trump confirme son soutien à l'Arabie saoudite, qui impose au pays un

régime bien plus obscur, et joue un double jeu presque sans se cacher. C'est 120 milliards de $ d'armement que les USA s'engagent à vendre à ce pays obscurantiste! Et si l'embargo envers l'Iran est quasi levé, les banques européennes n'ont pas libéré les vannes des paiements et crédits, de crainte de subir les foudres des autorités américaines qui menacent de fermer leurs filiales aux EU si des transactions sont faites avec l'Iran. C'est un grand malheur pour l'Iran, et une faute stratégique majeure de la part de Trump, qui n'en est pas à sa première, et pas à sa dernière non plus. 

Une prise de conscience en faveur de l'Iran semble voir le jour en France. Fasse qu'elle se confirme, et que l'Europe soit capable de transgresser les diktats américains, pour travailler avec un peuple qui le mérite. Si ce n'est par souci d'humanité, que cela soit pour des raisons stratégiques. Fort de ses 80 millions d'habitants, l'Iran est un pays qui se développe et détient un niveau d'éducation élevé, avec des Universités nombreuses et de bon, voire très bon niveau, fréquentées tant par les femmes que par les hommes. Sa situation stratégique l'a placé dans le passé sur la route de la soie. Sa population est d'origine aryenne, comme celle de l'Europe, et les relations avec la France sont anciennes. Ne laissons pas l'Iran sans autre choix que le giron russe ou chinois.

Le voyage

Carte iran fr112 jours en Iran, arrivée à Téhéran, puis départ pour Ispahan avec arrêt à Kashan. Nous passerons trois nuits à Ispahan, et partirons ensuite vers Yazd, avec un arrêt à Naïn.

Nous poursuivrons vers Kerman, où nous passerons une nuit, pour terminer à Chiraz, via Neyriz et Sarvestan. Nous passerons deux jours à Chiraz, le temps de voir Persépolis, les tombeaux de Darius et la ville. Départ de Chiraz le deuxième jour à 23h.

L'Iran est un grand pays, 80 millions d'habitants pour une surface égale à trois fois la France. C'est une république islamique depuis le renversement du shah en 1979. A un régime libéralo-capitaliste sans contrainte, dont le calque sur une société musulmane a généré une croissance exponentielle de l'inégalité sociale, a succédé son contraire, une société religieuse, rejetant le monde occidental. L'Iran est d'obédience chiite, qui représente 10% des musulmans du monde, contre 90% au sunnisme. Contrairement aux clichés, le chiisme est moins radical que le sunnisme, parce que l'interprétation des textes y est permise. En Iran, on peut voir parfois des mosquées avec des représentations animales ou humaines, les femmes conduisent, vont à l'Université autant que les hommes, peuvent avoir des responsabilités économiques et politiques. Il y a bien des progrès à faire, comme ailleurs, mais on est loin de la société saoudienne par exemple.

Téhéran

C'est la capitale de l'Iran depuis 1786. Depuis, elle a vu sa population multipliée par 40, pour comprendre aujourd'hui 9 millions d'habitants. Il y a de belles choses à Téhéran, même si on ne peut pas dire que ce soit une belle ville.
La première impression est que c'est une ville qui bouge. Beaucoup de monde, beaucoup de voitures, beaucoup d'immeubles modernes, de bureaux ou d'habitation. Aussi, et on le verra partout, beaucoup de constructions commencées et inachevées, conséquence de la crise économique du temps du président Ahmadinejad et de l'embargo occidental. Leurs conséquences se voient dans les villes comme dans les campagnes.

L'Iran est connu pour ses tapis, les plus beaux du monde. C'est par le Musée du Tapis que nous entamerons notre découverte de la ville, et du pays. Tapis des villes et tapis des champs, tapis pour les maisons bourgeoises et nobles, et tapis des nomades, les fameux kilims, à peine moins sophistiqués. 

Le Musée National d'Iran est situé dans un bâtiment d'inspiration sassanide, construit entre 1932 et 1937, sur les plans du grand archéologue français André Godard, responsable des services archéologiques en Iran jusqu'en 1960. Il abrite une très importante collection couvrant l'histoire pré-islamique. Les pièces les plus anciennes datent des Vè et IVè millénaires avant JC.

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Classé au Patrimoine mondial de l'Unesco, le Palais du Golestan est un chef d'oeuvre de l'ère kadjare (1779 et s.), sous laquelle Téhéran devint capitale. Ceint de murs, il fut le siège du gouvernement de la famille kadjare. Il reste jusqu'à aujourd'hui une source d'inspiration pour les artistes et architectes iraniens, incarnant un nouveau style combinant les arts et l'artisanat persans traditionnels et des éléments architecturaux et technologiques européens.

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La tour Azadi ou de Liberté, a été construite en 1971 sous le règne du shah pour fêter les 2500 ans de l'empire perse. Haute de 45m, elle est un lieu de promenade des iraniens, qui aiment déambuler au milieu des espaces verts et des fontaines aménagés tout autour. En haut de la tour, une salle d'exposition d'art contemprain, voulue par l'ex-impératrice.

Le pont Nature ou pont Tabiat a été inauguré en 2014. C'est une passerelle futuriste reliant deux espaces verts séparés par une autoroute. Le créateur est une femme architecte, Leila Araghian, qui s'est lancé dans ce grand projet alors qu'elle n'avait que 23 ans! Elle dira que pour sa réalisation, elle a rencontré plus de difficultés avec les institutions occidentales qu'iraniennes! C'est un espace de vie autant que de passage, avec trois niveaux, où l'on trouve café, lieu où marcher, skater, pédaler, et même monter à cheval, et lieu de contemplation pour admirer la magnifique vue sur Téhéran (on n'est pas monté dessus).

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Kashan

Située à 280 km au sud de Téhéran, et à 981 m d'altitude, Kashan est une ville d'un peu plus de 300 000 habitants. Autour, le paysage est désertique, la ville s'est installée dans une oasis. Aujourd'hui ville moyenne plutôt tranquille, l'oasis de Kashan, dressée sur la route de la soie, était l'une des plus prospères de l'empire perse.

Derrière des hauts murs, se cache l'un des joyaux du pays, le jardin Fin (Bagh-E Tarikhi Fin), l'un des plus célèbres d'Iran, qui en compte beaucoup. Il a été aménagé autour d'une source naturelle par le shah Abbas (1588-1629). Bercé par le bruissement des fontaines et les jeux d'eau des petits canaux qui se déversent dans les bassins de marbre, c'est l'endroit idéal pour savourer la douceur des fins d'après-midi à l'ombre des arbres. Le Fin se veut l'héritier d'un savoir-faire millénaire qui associe jardin et paradis.

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Le Bazar était fermé, vendredi oblige. Nous y pénétrons quand même pour visiter un beau caravansérail resté dans son jus. Beaucoup sont transformés en hôtels ou résidences de luxe, celui-ci abrite des commerçants du bazar.
Nous poursuivons par la visite d'une splendide et immense demeure du XVIIIème s., la Maison des Boroudjerdi, 3500 m², 18 ans nécessaires pour sa construction par 150 ouvriers. Les peintures murales ont été réalisées par des miniaturistes locaux.

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Nous terminons la visite de Kashan par la mosquée et Madrasa (école coranique) Agha Bozorg. Elle est bâtie selon un plan traditionnel iranien avec une cour intérieure flanquée d'arcades et dotée de deux grands iwans. Une seconde cour en contrebas reçoit l'école coranique.

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Ispahan

A 420 km au sud de Téhéran, Ispahan, la ville bleue, est un joyau de la Perse musulmane. Ancienne capitale de la Perse jusqu'au 18ème s., elle est avec Chiraz le maillon naturel des échanges entre le nord et le sud du pays. Elle est située à 1600m d'altitude, et compte plus de 2 millions d'habitants.

Nous commençons par la visite de la Mosquée du Vendredi ou Masdjed-E Djomeh. Le double minaret forme l'entrée du Bazar. C'est la seule mosquée d'Iran à avoir conservé des décors des 11è au 15è s.Dsc01885C'est aussi la plus grande mosquée d'Iran, comptant 475 voûtes, certaines salles voûtées étant remarquables par leur sobriété. 

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Visite ensuite d'un atelier d'artiste miniaturiste, puis du Palais des 40 colonnes ou Chehel Sotoun. Ce palais de plaisance construit en 1647 servait aussi pour la réception des ambasadeurs. 

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Il est temps de découvrir un endroit phare d'Ispahan, la place de l'Imam ou place Naghsh e Jahan. Large de 160m et longue de 512m, c'est l'une des plus grandes places au monde. Encadrée de mosquées aux dômes turquoises - mosquée du cheikh Lotfollah et grande mosquée de l'Imam -  d'un palais perché sur des colonnes de bois de platane - le palais Ali Qâpu - et d'un bazar couvert, elle s'impose comme un ensemble architectural parmi les plus spectaculaires du Moyen-Orient.

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Le soir, spectacle dans une Maison de la Force. Aujourd'hui spectacle, c'était autrefois une discipline sportive et mentale pour s'affermir contre les envahisseurs mongols (13ème s.). 

 

Maison de la Force à Ispahan

 

Poursuite de la visite d'Ispahan le lendemain. Promenade dans le Bazar, retour sur la fameuse place de l'Imam, visite du palais Ali Qapu, et de trois fameux ponts:
- le pont Khadjou, dit des amoureux, construit en 1650. C'est le plus célèbre, mais pas le plus grand avec une longueur de 132m et une largeur de 12m, et 24 arches.
- le pont Allahverdikhan ou aux 33 arches, construit en 1603, long de 298m et large de 14m.
- le pont Shahrestan. Avec ses 10 arches, c'est le plus ancien pont de la ville (XIIème s.).

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Restait à clôre joliment ce beau passage à Ispahan. Ce sera fait par la visite du Musée de la Musique, qui sera suivie d'un concert d'instruments anciens et d'un agréable dîner dans le jardin.

 

Musique traditionnelle iranienne

 

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Iran Téhéran à Ispahan mai 2017

 

Naïn et Yazd

Naïn est située au centre de l'Iran, entre Ispahan et Yazd. Elle fut longtemps un carrefour important, et demeure une des références du pays pour le commerce des tapis. On y voit une des plus anciennes mosquées du pays (Xème s.).

Plus loin, le charmant village de Mohammadieh présente ses tours à vent, citernes, qanats, maisons traditionnelles, et les ruines d'une ancienne citadelle.

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Quelques kilomètres avant Yazd, nous faisons la merveilleuse découverte de la tour du silence de Dakmeh-Ye Zartoshititun, site zoroastrien au milieu du désert. Sur une grande plate-forme circulaire à ciel ouvert au sommet d'un pic et entourée de murs, les zoroastriens déposaient leurs morts, ainsi livrés aux brûlures du soleil et arrachage des chairs par les oiseaux de proie. Les ossements étaient ensuite placés dans la grande fosse située au milieu de la plate-forme. Cette coutume a perduré jusqu'au 20ème siècle avant d'être interdite par les autorités. Pour ne pas souiller la terre, les zoroastriens enterrent aujourd'hui leurs morts dans des tombes tapissées de ciment.

Yazd est l'une des plus anciennes villes du monde selon l'Unesco. C'est une ville oasis au milieu du désert. Ses maisons de pisé d'un ou deux étages complétées par un remarquable système naturel de ventilation (badgirs ou tours à vent) témoignent de l'ingéniosité des gens de la région. Un savoir-faire et une beauté récompensés par l'inscription de Yazd au patrimoine mondial de l'Unesco.

Dsc02087La visite commence par la Maison des Tours du Vent - Bagh-e-Doulat Abad -, qui comprend la plus haute tour à vent d'Iran, 32m. Erigée au 18ème s., la maison (ci-contre) est articulée autour d'un magnifique bassin en onyx sculpté.

 

 

 

Zoroastrisme
Vers 600 avant JC, Zoroastre a réformé le mazdéisme. Prônant le libre choix individuel entre le bien et le mal, le zoroastrisme repose sur un postulat de pureté des éléments naturels. C'est une religion monothéiste, Ahura Mazda étant seul créateur du ciel et de la terre. Elle a été à plusieurs reprises la religion officielle de la Perse, et doit être considérée comme inspiratrice des trois grandes religions monéthéistes actuelles, christianisme, islam, judaïsme. Il reste aujourd'hui quelques centaines de milliers de zoroastriens, répartis essentiellemet entre l'Iran et l'Inde.

Autre site zorosatrien, celui-là toujours en fonction, le Temple du Feu - Ateshkadeh - est situé près du centre-ville. Le feu sacré y brûle en permanence depuis 1500 ans. D'abord allumé à Chiraz, il a été transféré à Yazd en 1940. Symbole de la pureté et de la lumière vitale, le feu est au centre de nombreuses cérémonies zoroastriennes.

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Nous verrons aussi le Mausolée Mir-Roknaddin, mais seulement les cours, et la prison d'Alexandre, qui est une ancienne école coranique datant du XVIème s.

Kerman

En route vers Kerman, 370 kilomètres.

Premier arrêt à Fahradj, à 25 km au sud de Yazd, pour visiter la plus ancienne mosquée de l'Iran. Pas de fresques ni mosaïques ici, seulement de la pierre, dans une sobriété qui n'est pas sans rappeler nos églises romanes. Elle date de 661, soit 20 ans après la conquête par les Arabes de l'empire perse.

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Nous roulons en plein désert de pierre, pour nous arrêter pour le déjeuner dans un caravansérail, réaménagé en hôtel et restaurant en conformité avec les normes de confort d'aujourd'hui. 

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Sur la route ensuite, le désert est parsemé de plantations de pistachiers, l'Iran étant l'un des grands producteurs mondiaux de pistaches.

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Kerman est une ville de plus de 600 000 habitants, située à 1840m d'altitude. On est là dans une des régions les plus arides de l'Iran, ce qui n'empêche pas les cultures de céréales, dattes, pistaches, oranges. Le volontarisme des habitants et le système d'irrigation ancestral (qanats) pourvoient à la dureté de la nature.
Nous visiterons la mosquée du Vendredi, bâtie en 1349, un temple zoroastrien, approcherons une glacière sassanide, déambulerons dans le Bazar-e-Vakil (du Régent), visiterons un ancien hammam, déjeunerons et écouterons des chants populaires dans un ancien hammam transformé en restaurant. 

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Ci-dessous, vidéo des chants iraniens dans le restaurant de Kerman.

Chants iraniens à Kerman

 

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Persépolis et Chiraz (550km)

Toujours des kilomètres de désert pour aller vers Chiraz, mais des paysages moins pierreux, des montagnes toutes proches, et plus loin des lacs salés impressionnants, donnant un aspect lunaire aux paysages.

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Persépolis, un site légendaire qui frappe les imaginations, justifie à lui seul pour beaucoup le voyage en Iran. C'est Darius 1er qui en 521 avant JC ordonne sa construction. Persépolis n'était pas une cité classique, mais un ensemble de palais destiné à accueillir les chefs d'Etats étrangers de la manière la plus somptueuse possible. L'empire perse est alors à son apogée, allant des Indes à l'Egypte. Il s'agit d' impressionner les visiteurs, et de montrer toute la grandeur et richesse de l'empire.

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Pas très loin de Persépolis, à Naqch-e-Rostam, un site impressionnant, les tombeaux sassanides, nécropole consacrée à quatre souverains achénémodes et sassanides. C'est ici que sont creusés dans la falaise les tombeaux de Darius et de trois de ses successeurs, Artaxerxès 1er, Artaxerxès II, Darius II. Cette fois, c'est au site jordanien de Pétra que l'on songe.

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Visite ensuite du site de Pasargades, berceau de l'empire achénémide. Là se trouve le tombeau de Cyrus II le Grand (559-529 avant JC), fondateur du premier empire perse

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Grande ville de plus d'un million d'habitants, Chiraz est la capitale artistique et culturelle de l'Iran. Hommes de lettres, philosophes, artistes et artisans ont témoigné à Chiraz de l'art de vivre persan. C'est la terre de naissance des deux plus grands poètes persans : Saadi (1210-1291) et Hafez (14ème s.).
Ville de poètes et des roses, un des bâtiments emblématiques de la ville est la Mosquée rose, couleur inhabituelle des mosquées iraniennes.
Nous verrons aussi une école coranique, où nous pourrons discuter avec un jeune mollah, le jardin des Roses, le Bazar et un caravansérail, le Mausolée de Shah Cheragh, le Mausolée de Hafez et le jardin, la Porte du Coran.

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Vidéo 3

 

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Chiraz est la fin de notre voyage, qui nous aura enchanté. On s'attendait évidemment à voir de belles choses, à être ébloui par la splendeur des mosquées et de leurs mosaïques. Nous n'avons pas été déçus.
Mais l'Iran nous aura séduit aussi par la gentillesse des gens, qui nous sourient souvent, sont ouverts à la discussion, nous photographient ou veulent se faire photographier avec nous.
Nous aurons bénéficié d'une guide iranienne de grande qualité au nom magique, Shéhérazade. Un grand merci à elle pour nous avoir fait partager sa connaissance et son amour de son pays.

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